Philippe Gaussot et la JEC

Cette page est en construction. Merci d'y revenir un peu plus tard !
Toute information sur les personnes citées dans cette page sera la bienvenue.


La Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) naît officiellement en 1929, comme le raconte le Père Drujon dans son ouvrage JEC, 15 ans d'histoire (éditions de la JEC, 1943) :

En novembre 1929, un Secrétariat Général se constitue à Paris. Le chef en est Louis Chaudron; autour de lui, Marc Scherer, Pierre Dietsch, Bernard Vacheret, Pierre Barbier, Henri Chambre, Philippe Gaussot, Marcel Derouet constituent la première équipe.

La JEC est une émanation de l'ACJF (Association catholique de la jeunesse française). Un de ses objectifs (ambitieux), fixés par Louis Chaudron, est de faire pénétrer dans toute l'adolescence des écoles un esprit vraiment nouveau et de contribuer à l'avènement d'une civilisation chrétienne où la charité transformera toutes les choses humaines.

A la JEC, Philippe Gaussot s'occupe spécialement des journaux, L'Appel et Messages, mais aussi d'éditions. Il réalise quatre Carnets de route et écrit un livre sur les Cadets de la JEC, branche des plus jeunes qu'il crée et dont il est un temps le responsable, après avoir été Secrétaire Fédéral de Paris, puis Secrétaire Général.

Les Cadets de la JEC de Philippe Gaussot     Illustration d'un Carnet de la JEC

Le Père Drujon écrit à propos des Carnets : A la veille des vacances de 1936 paraissait le Carnet de Route, œuvre de Philippe Gaussot : une réussite éclatante. Il apportait aux jeunes étudiants, avec un livre de bord, l'illustration de ses splendides hélios et une foule de textes où conseils astucieux et recettes pratiques voisinaient avec des articles d'orientation, le tout parsemé de brèves maximes. A travers des pages passait un souffle d'allégresse, une vitalité chrétienne qui gagnait tout l'être. L'édition de 15 000 fut enlevée, et il fallut un nouveau tirage. La parution de ce carnet fut un événement pour le monde scolaire, sans doute, mais encore bien au-delà.

Philippe et ceux qu'il appelle la bande passent alors la plupart de leurs week-ends en forêt (Fontainebleau surtout), même en plein hiver, sous la tente. Ils passent plusieurs vacances d'été et de Noël au village pyrénéen de Barèges, dans le chalet du Camp de jeunes Bernard Rollot.

Camp Bernard Rollot dans les années 1930     Plaquette Bernard Rollot en 1932     Jeunes de la JEC

Le Père Drujon écrit encore : 1931, c'est le premier camp jéciste à Barèges. Ceux qui en furent n'en sont pas peu fiers. Le camp Bernard Rollot! Sa situation dans un val admirable; l'accueil si large et si cordial des Bordelais et du Père Dieuzayde; le climat spirituel et intellectuel qu'on respire dans ce carrefour de jeunes, en faisaient un point de rassemblement idéal; Barèges, en ces premières années, devient un des hauts lieux préférés de la JEC.

Philippe prend à Barèges de très nombreuses photos de jeunes dans la nature, dont plusieurs illustreront par la suite ses Carnets.

Ses albums photos révèlent de nombreux noms et surnoms de gens qu'il a côtoyés, comme André-Claude Roux, Forestier, Durand, Duchez, Jacques Beauvais, Jean (Giraud?), Abbé Frogi, Père Rivière, P. Maïs (jésuite), le vieux zèbre, J.P., Günther (un jeune Allemand je crois, très bon ami de Philippe), Kaki (a priori Jacqueline Blanc, sa future première épouse), Robert (a priori le frère de celle-ci)... Philippe était alors souvent surnommé Kiki.

Les randonnées emmènent Philippe et les jeunes dans de multiples endroits, observatoire du Pic du Midi, lac de Glaire (ou Glère), lac d'Aumar, port de Barèges, Orédon, cirque de Gavarnie, Pic d'Auber, Pierre-Plate, lac d'Escoubous, Saint-Justin, Serre, lac Bleu, arêtes du Pène det Poury... A Pâques, ils vont camper à Hossegor, dans les Landes, ou dans le secteur de Grimaud, Saint-Tropez et Juan-les-Pins, où ils s'installent en bordure de mer dans la pinède. Vers la fin des années 1960, mon père aimera nous emmener dans ces différents lieux, lors de nos vacances dans le Var. S'il reconnut sans trop de peine Grimaud, il eut sans doute beaucoup de peine à voir une partie de Saint-Trop transformée en un lieu de rendez-vous pour stars et équipes de télévision; quant à la pinède, elle avait depuis longtemps été détruite.

Philippe passe alors aussi ses vacances d'été aux Encantats (Hautes-Pyrénées), à Arcachon (quelquefois une petite coupure, pour faire du bateau), et enfin dans la vallée de Chamonix.

Du 15 au 29 juillet 1938, Philippe organise ou en tout cas participe à deux camps de Cadets (des garçons d'une douzaine d'années) près de Chamonix, au hameau du Pont (Les Houches). Il prend de nombreuses photos à cette occasion.

Parmi les jeunes et adultes photographiés, on note les noms et surnoms de Casa (a priori un animateur), Maurice Sanglard (le futur champion de ski, alors âgé de 11 ans), Cri-Cri, P. Martin, Etienne Moyen, P. Leblanc, G. Koenig, Jacques Bertrand, Max (Maxou), Brazard, Léo, D. Bucaille, Nouki (une petite fille, cette fois), Berthier, Bonouvrier, Créplet, Jean-Loup, Tache, Géraud, Pierre et Philippe de C., le Père Bith, Günther (déjà rencontré à Barèges)...

Pendant ces deux camps, Philippe et les enfants aident à rentrer les foins, rencontrent l'acteur Michel Simon et fréquentent le chalet du Pont, le Paradis, Chamonix, le col de Voza, Barberine, Finhaut, Saint-Bernard du Touvet...

Les photos de cette époque seront publiées ici ultérieurement.

Référence


Retour en haut de page    Retour à l'accueil